- Le CICS vise à élargir le cercle d’intérêt de la sécurité et faire en sorte que le débat donne plus de reconnaissance au statut spécifique de la sécurité.
- Ce travail doit commencer par le Parlement.
- Il s’agit également de plus dialoguer avec le monde universitaire qui reste peu attiré par la sécurité.
A la différence de la défense qui dispose d’un statut très spécifique et autour duquel un large consensus existe, la sécurité est dans une position très délicate.
Tout en étant motivée par la protection de la population, elle suscite méfiance et réticence et évolue dans un réseau de contraintes fortes. Tout en relevant de la souveraineté nationale et a priori très protégée à ce titre, elle ne dispose d’aucune ressource propre permettant d’élaborer et de structurer ses solutions et sa base industrielle.
C’est pourquoi il apparaît essentiel à travers un débat le plus large possible de faire évoluer la perception de la sécurité et de ses spécificités. Ce travail doit commencer par le Parlement, et s’étendre à d’autres cercles, notamment le monde universitaire qui est peu attiré par la sécurité.
Au Parlement français, la plupart des huit commissions ont à se prononcer sur les questions de sécurité à divers égards, mais chaque commission légifère indépendamment sans suffisamment consulter les autres commissions. Le CICS souhaite donc qu’une Commission transverse soit mise en place à l’Assemblée nationale pour assurer la cohérence et le cas échéant y inviter les organismes tels que le CICS et des personnalités qualifiées, comme cela a été fait avec la Commission « Droits et libertés à l’âge du numérique », au moins pendant la durée de la mandature.
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